7 petites graines de joie et de bonheur

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Un peu de Bonheur en plus ça vous tente ?


Ok – mais il ne suffit pas de se contenter d’une simple intention, encore faut-il faire quelque chose qui aille dans ce sens ! Obtenir de la satisfaction, se sentir comblé(e) et rempli(e) de joie, demande un minimum d’implication. Et si vous choisissiez une nouvelle approche en décidant d’agir ? S’approprier une nouvelle tournure d’esprit, et se laisser guider par de fraîches convictions…


  1. Choisir d’accepter pleinement d’être soi-même

Il s’agit bien de “choisir”, ce qui ne signifie pas “vouloir”, ni “accepter”. Personne n’aime vraiment totalement son physique, sa manière d’être ou son comportement habituel. Alors, on se donne un genre, il y a un choix délibéré de donner le change, d’être ce que nous voulons représenter de nous-même. Alors, avec le bon éclairage et dans l’environnement qui va bien, mouais, on est heureux !

Mais pas tout à fait, quand on est à la plage, ou bien dans l’espace fitness, ou bien quand on sort vite fait, pour un bout de pain, ou le morceau de beurre, ou encore le paquet de cigarettes, sachant très bien qu’on a envie de rencontrer personne, parce que là, non vraiment, on n’est pas au top dans notre apparence… C’est pareil avec la petite conversation bcbg que l’on va entretenir avec l’organisateur du vernissage de l’exposition, qui est définitivement  minable (l’expo et/ou l’organisateur comme vous voulez)…

C’est ainsi que l’on passe un temps infini à éviter de se retrouver dans une situation inconfortable, ou qui nous mette mal à l’aise.  Et ça finit par nous gâcher le moral.

Choisir d’être enfin soi-même, c’est avoir une vision bien claire, parfaitement définie, de ce qui fait de nous qui nous sommes. Etre à sa place, se sentir planté au bon endroit, être en accord et en harmonie avec son environnement. C’est une analyse qui demande parfois une prise de recul ou éventuellement de se prendre une bonne claque en travers de la figure, qui tout-à-coup, nous amène à nous demander ce qu’on « fout » là ? C’est aussi un travail d’assertivité et de confiance en soi.

miroirPour commencer, je propose de vous mettre face à un miroir et de bien vous observer, tel que vous êtes. Observez de suite, comme vous allez tenter de parfaire votre image, en tournant la tête d’une certaine manière, en rentrant le ventre, etc.  Cette image de vous-même est-elle de nature à vous satisfaire entièrement ? Considérez là de manière systémique, avec tout ce que vous connaissez d’elle, et qui représente la personne que vous êtes. Au fond, ce n’est pas si terrible n’est-ce pas ? Inutile de vous comparer avec tel(le) ou tel(le) athlète, ou VIP. Maintenant, si votre degré d’insatisfaction de vous-même est au-delà de 5 sur une échelle de 1 à 10, alors, c’est à vous de décider de faire le nécessaire pour changer cela. Vous devez mettre en place un plan d’action et vous y tenir. Mais attention de garder des objectifs accessibles.

Si, vous décidez de ne rien entreprendre pour vous-même, c’est tout aussi acceptable, mais dans ce cas, vous devez cesser de vous plaindre, car il est inutile de se lamenter sur ce que l’on est incapable de changer.

Rappelez-vous surtout que c’est agréable d’avoir le look coco, mais  que ce qui rend heureux c’est surtout de faire bien ce que l’on aime.

  1. Ne pas confondre adhésion et appartenance

Avoir des contacts avec d’autres personnes n’a jamais été si facile, et pas seulement au travers des médias sociaux. Rejoindre toutes sortes d’associations, groupes, afficher vos centres d’intérêts, vos recommandations, démontrent tous les liens sociaux que vous pouvez entretenir, sans autres révélations de votre moi intime.

La plupart de ces liens sont totalement superficiels. Dans tous ces réseaux, trouverez-vous un quelconque soutien en reseaux sociauxcas de perte d’emploi ou du décès de votre conjoint(e) ? Vous n’allez sans doute pas recevoir des fleurs, ni une marque de considération, mais le renouvellement de votre abonnement ne manquera pas de vous être rappelé !  L’appartenance, demande une certaine forme de sacrifice et d’effort. Pour appartenir à une communauté, vous devez partager une expérience commune, et plus elle est solide, plus fort est votre sentiment d’appartenance. « Mouiller » sa chemise, c’est cela qui donne du lien, agir bénévolement, s’impliquer et donner du temps… Faire ce qu’il faut pour gagner du respect au sein d’un groupe, c’est cela qui génère un fort degré d’appartenance et c’est cela qui procure de la joie et du bonheur. Ce sentiment-là procure un doux ressenti de sécurité, même si par ailleurs, on peut être très solitaire.

  1. Accepter de pouvoir obtenir pratiquement tout ce que l’on désire, mais que l’on ne peut pas tout avoir.

Nous avons le choix de pouvoir devenir tout ce que l’on veut être. Chacun a une extraordinaire capacité à réaliser des choses étonnantes, mais on ne peut pas vraiment faire absolument tout ce dont on rêve. Il existe des obstacles tels que les compétences, les ressources, l’intérêt ou encore le temps tout simplement. Savoir qui l’on est vraiment, c’est savoir ce qui compte pour soi, et ce qui est bon pour soi. C’est mettre en place ce qu’il faut pour arriver à cela. L’important, c’est d’arriver déjà à ses objectifs, et pour le reste, ce n’est que du bonus ! Cette juste dose, est ce qui nourrit l’état de bonheur.

Vouloir davantage et ne pas y arriver, donne un sentiment d’échec et d’incapacité particulièrement néfaste pour l’estime de soi.

  1. Savoir que le succès dans les affaires, ou au travail, n’est pas synonyme d’épanouissement personnel

Vous pouvez adorer la société pour laquelle vous travaillez, mais dites-vous bien qu’elle ne vous aime jamais en retour. Franchement, il n’y a pas grand monde à déclarer sur son lit de mort «  si seulement j’avais pu passer plus de temps au travail ! “Personne n’est irremplaçable. »

L’épanouissement vient de l’accomplissement de quelque chose qui est plus grand que vous, comme élever vos enfants, faire partie d’une famille pour laquelle vous vous investissez dans le bien-être de chacun, aider les autres et savoir que vous avez contribué à leur Bonheur.

Travaillez dur, certes, mais travaillez encore plus fort pour ce sur quoi vous vous retournerez avec fierté et satisfaction.trombones

  1. Avoir une personne que l’on peut appeler à 2 heures du mat

Imaginez que vous êtes victime d’une inondation, et que l’eau rentre dans votre maison à une incroyable vitesse. Qui pouvez-vous appeler, quelle que soit l’heure, pour venir vous prêter main forte ?

Même si vous avez de nombreux amis, quel est celui ou celle que vous vous pourrez appeler sans arrière-pensée ? Celui-là même avec qui vous pouvez passer de longs moments sans parler, juste en goûtant sa présence ? Nous avons tous nos armures, qui nous protègent, croit-on, de l’insécurité. Ces armures sont aussi des lieux de solitude. Ceux qui sont particulièrement doués pour le bonheur, ont cette capacité à nouer des amitiés sincères et fortes. C’est plus simple qu’on ne le pense, parce que beaucoup de personnes sont avides d’amitié sincère et forte.

Des gens comme Brassens qui se sont toujours dévoilés dans la plus parfaite nudité de leur personnalité, se sont créé des amitiés très solides, au cours de leur vie.

  1. Ne pas confondre le contrôle et la structure

La plupart de ce que nous faisons, et en particulier au travail, vise à gagner ou maintenir le contrôle sur quelque chose ou quelqu’un. C’est ainsi que dans un monde rempli d’incertitude et d’événements aléatoires, cette tentative de garder le contrôle nous communique une impression toute relative de sécurité. Au final, ces efforts peuvent tomber à l’eau, parce que la structure ne s’équilibre jamais suffisamment pour garder le contrôle total. Peu importe le nombre et la qualité des itinéraires de succès que l’on peut s’être forgé, on s’en éloigne immanquablement à un moment ou un autre, et si ce n’était pas le cas, nous serions tous minces, riches, en super forme et tout-à-fait heureux. En fait, les régimes, les économies sur 5 ans et le reste, finissent par voler en morceaux, et on en ressort encore plus frustré parce que ça n’a pas fonctionné comme prévu.

campusLes To-do lists et les agendas bien garnis au quotidien sont une première aide, mais la véritable voie du succès se construit autour du sens que l’on veut bien donner à son but, et ce qu’il signifie pour soi. Définir avec précision ce que l’on veut exactement, est donc le point de départ de tout succès, et pas la plus facile des étapes. Cependant c’est par celle-ci que le sentiment de contrôle va pouvoir se construire et s’établir en chemin. Cette marche est celle sur laquelle se rassemblent les énergies, se mobilisent les ressources et s’exprime la motivation intrinsèque. Ce jeu de construction se traduit par la joie qui s’exprime.

  1. Accueillir ses échecs

On dit que la marche est une chute sans cesse évitée, et la plupart d’entres-nous faisons tout ce que nous pouvons pour éviter l’échec. Cet instinct nous conduit avec naturel à ne jamais remettre en question nos choix. Mais on se demande bien pourquoi, il serait nécessaire de ne jamais se tromper ? On amenuise petit à  petit cette capacité à voir le monde avec les yeux d’un autre, et à questionner notre propre vision du monde. Découvrir avec humilité que l’on n’a pas toutes les réponses, est soudain terriblement confortable, et source d’un lâcher-prise synonyme de bien-être intérieur.

Un excellent petit exercice consiste à se fixer un objectif que l’on a toutes les chances de ne pas atteindre. Par exemple, si vous pouvez courir au maximum 2 heures, tentez de le faire pendant 3 heures. Choisissez vos partenaires au tennis d’un niveau largement supérieur au vôtre. Choisissez de faire ce pourquoi vous n’êtes généralement pas bon. Et dans tout cela, donnez le maximum de vous-mêmes. Ne vous accordez aucune excuse, considérez que c’est votre choix.

Vous découvrirez sans doute que l’échec n’est pas une défaite, mais une source d’apprentissage et de motivation. C’est ce qui nous rend plus tolérants  et plus patients, et plus ouverts aux autres aussi.

Quand on s’aperçoit que l’on n’est pas mieux ni pire qu’un autre, c’est une remise à zéro, qui nous laisse apaisé et serein.

Crédit photos : Flickr commons


Vous avez vraiment envie cette fois de vous fixer de nouveaux objectifs et d’y parvenir ? Avez-vous pensé au coaching ? Contactez-moi par téléphone au 06 73 21 18 44, ou par mail pascale@partner-performance.net et parlez-moi de vos désirs d’avenir.


 

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Pascale MONNIER-JONQUERES
Consultante, Coach certifiée et Médiateur civil & judiciaire.
Ecole supérieure de Coaching
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